_Untitled (Ouvrage Spacieux)
Les pièces précédentes de la collection de Max Jungblut font souvent appel à des matériaux anciens et réutilisés, de manière à leur donner un caractère durable et leur fournir à la fois une nouvelle utilité et une nouvelle esthétique. On note en particulier l’intérêt porté aux lattes de vieux bois ayant été utilisées à l’abri des regards dans la construction de toitures, après avoir été extraites de la forêt.
Les idées sur lesquelles cette collection de meubles est basée sont exprimées explicitement dans cet ouvrage spacieux. Elle fait tout d’abord référence à l’origine du bois et à son porteur, puis apparaît ensuite comme une construction dès lors qu’on la considère comme une abstraction. L’ouvrage joue de la balance entre cacher et révéler, en plaçant les lattes de bois à l’extérieur dans un jeu de lignes qui deviennent visibles graduellement à mesure du procédé de fabrication, aussi bien pour le spectateur que pour le designer.
Par la présentation des ouvrages en lieu public, le spectateur est invité à réfléchir sur les procédés de fabrication associés à cette matière naturelle. Par ailleurs ce travail propose une réflexion sur le caractère invisible de ces matériaux souvent dissimulés dans leur utilité de construction. Ainsi, cet ouvrage met en question la démarcation entre la beauté naturelle d’une part et la beauté artificielle d’autre part. La dimension artificielle de l’ouvrage renvoie également à celle du lieu où il se trouve. Il prend des allures de totem dans un altar, mais d’une manière ou il devient incertain pour quoi l’on prie au jour d’aujourd’hui : la nature, la construction que l’on produit de matière naturelle, ou les deux.
Les pièces précédentes de la collection de Max Jungblut font souvent appel à des matériaux anciens et réutilisés, de manière à leur donner un caractère durable et leur fournir à la fois une nouvelle utilité et une nouvelle esthétique. On note en particulier l’intérêt porté aux lattes de vieux bois ayant été utilisées à l’abri des regards dans la construction de toitures, après avoir été extraites de la forêt.
Les idées sur lesquelles cette collection de meubles est basée sont exprimées explicitement dans cet ouvrage spacieux. Elle fait tout d’abord référence à l’origine du bois et à son porteur, puis apparaît ensuite comme une construction dès lors qu’on la considère comme une abstraction. L’ouvrage joue de la balance entre cacher et révéler, en plaçant les lattes de bois à l’extérieur dans un jeu de lignes qui deviennent visibles graduellement à mesure du procédé de fabrication, aussi bien pour le spectateur que pour le designer.
Par la présentation des ouvrages en lieu public, le spectateur est invité à réfléchir sur les procédés de fabrication associés à cette matière naturelle. Par ailleurs ce travail propose une réflexion sur le caractère invisible de ces matériaux souvent dissimulés dans leur utilité de construction. Ainsi, cet ouvrage met en question la démarcation entre la beauté naturelle d’une part et la beauté artificielle d’autre part. La dimension artificielle de l’ouvrage renvoie également à celle du lieu où il se trouve. Il prend des allures de totem dans un altar, mais d’une manière ou il devient incertain pour quoi l’on prie au jour d’aujourd’hui : la nature, la construction que l’on produit de matière naturelle, ou les deux.